Entouré par les communes de Lottinghen, Quesques, Saint-Martin Choquel, Menneville, Bournonville et Brunembert, Selles s’étale sur 635 hectares et culmine à 74 mètres d’altitude.
Le village tiendrait son nom d’un dérivé de la langue germanique signifiant «demeure féodale». Cette dénomination apparaît pour la première fois en 826. De nombreux hameaux jalonnent la commune, comme «le Boutillier», «le Beauvois», «le Cantinard», «le Hameau», «les Breux», «la Place de Selles», etc.
Un village attractif
Onze exploitants agricoles sont répartis sur un peu plus de 500 hectares.
Outre l’agriculture, l’activité économique est assurée par la présence de 2 artisans, un café boulangerie épicerie, un commerce d’électroménager, un marchand de bestiaux, un vendeur de pièces automobiles, un commerce négociant engrais et aliments bétail, une poissonnière ambulante, un géologue.
L’école est en RPI avec Lottinghen. Au total, 120 élèves sont répartis en 5 classes dont la classe de CP qui se trouve à Selles et qui compte une vingtaine d’élèves.
Un retour festif pour la pensionnaire de l’église !
En ce mois de mars 2005, le clocher de l’église paroissiale « Saint-Martin», construction gothique datant du 16ème siècle, est enchanté tout comme la population selloise de retrouver sa cloche, nommée «Catherine».
Cette cloche, de 1728, protégée au titre des monuments historiques depuis 1943, vient en effet de séjourner six mois en Allemagne, dans un centre spécialisé, pour retrouver son lustre d’antan.
Une fêlure l’avait fragilisée sans toutefois altérer sa sonorité. Trente ans auparavant, Michel Bodart, le forgeron local, avait déjà restauré «Catherine» en lui mettant en place un cerclage de fer plat autour du cerveau (partie supérieure de la cloche).
Son retour fut naturellement célébré par une grande fête au village.
Autrefois, les habitants de Selles portaient leurs grains à moudre dans un moulin. Celui-ci brûla en 1938 lors d’un incendie qui dévasta également l’habitation mitoyenne.
A l’époque des invasions normandes, un château s’élevait sur le territoire de Selles. Les derniers vestiges de cette forteresse féodale étaient encore visibles à la fin du 19ème siècle, dans un champ près de la route de Bournonville.
La légende prétend qu’il avait été construit par trois demoiselles et qu’il était si fort que les nobles châtelaines auraient pu le défendre avec leurs seules quenouilles.