Situé à l’intersection de la RN 42 et de la D215, Brunembert dispose d’une situation géographique privilégiée. A égale distance (environ 25 Kms) de Boulogne, Calais et St Omer, la population de la commune ne cesse d’augmenter, passant de 285 habitants en 1999 à 344 en 2005.
Tout comme son voisin Selles, Brunembert est réputé pour son pain cuit au feu de bois. Une auberge, un café boulangerie, deux artisans maçons, un plombier chauffagiste et un grossiste en ingrédients de boulangerie pâtisserie assurent l’activité économique du village. On dénombre 8 exploitations agricoles, diversifiées dans la polyculture et l’élevage, la production de pommes, de fraises et l’élevage de chevaux boulonnais.
L’école et les associations (le club des Aînés, la société de quilles et la Servoisienne) impulsent une dynamique au sein du village, notamment par l’organisation de nombreuses activités.
Fête de la pomme en septembre
Le début de l’automne est marqué par la fête de la pomme, organisée conjointement par la commune et l’association « la Servoisienne ».
Ce rendez vous est l’occasion de présenter les différents produits découlant de la pomme (cidre, eau de vie, vinaigre, gelée;), aux visiteurs toujours aussi nombreux chaque année. Un des artisans de cette manifestation est une entreprise brunembertoise qui s’est spécialisée dans la culture du pommier , son verger comprenant plus de 180 variétés de pommes différentes.
L’histoire de Brunembert
Le nom de Brunembert signifie littéralement « la colline aux sources » (brunnenberg en germanique).
Au XVème siècle, un magnifique château fort s’élevait sur les hauteurs de Brunembert. Propriété royale, il fut donné par le roi Louis XI, aux abbés de Notre Dame de Boulogne. Par la suite, il devint la propriété des évêques qui en firent leur maison de campagne; leur présence fut pour les habitants une source de bienfaits.
Lors de la Révolution, le château devenu propriété nationale fut rasé; à l’heure actuelle les ruines de cette ancienne forteresse sont encore visibles.
Brunembert a été le théâtre de combats sanglants, d’une part avec les Anglais lors de l’occupation de Boulogne, d’autre part avec les Espagnols qui en firent souvent le but de leurs expéditions dévastatrices. Le chroniqueur audomarois Hendricq a raconté en détail les atrocités commises par ces derniers à la fin du XVIème siècle.
Le monument aux morts
« Passant va dire à la France que nous sommes morts pour sa liberté », cette phrase pleine d’émotion orne le monument aux morts du village. La grande composition de marbre et de bronze a été érigée le 17 juin 1923, en souvenir du sacrifice des « soldats paysans » de la Grande Guerre. A l’origine, le monument comportait sur son côté droit un canon saisi à l’armée allemande. Ce dernier fut repris et enlevé par les troupes d’occupation en 1940